Si on retrouve des traces d’existence du shibori en Inde et en Chine, il est admis que cette technique de teinture trouve ses origines au Japon au VIIème siècle. Il s’agit d’un terme japonais qui signifie tordre et presser, et c’est dans ce pays qu’il s’est imposé comme étant un art à part entière. À ses prémices, il était alors réservé pour les bannières et pour la teinture des kimonos en soie portés alors par les plus nantis. Il a fallu attendre plusieurs siècles pour voir la méthode se répandre dans tous le pays avec des designs et motifs divers et variés.
Les différentes techniques
Le shibori peut être fait de différentes manières. Si des techniques pour le moins précises comme le kanoko, l’itajime ou encore l’arashi sont utilisées par des personnes qui sont passées professionnels en la matière, de manière générale cet art peut être fait de trois manières : les nœuds, la couture et le pliage. L’objectif reste le même, empêcher que certaines parties du tissu ne soient atteintes par la teinture.
Ainsi, selon le design et les motifs que l’on souhaite obtenir, des objets de formes diverses peuvent être enroulés, pliés ou encore cousus dans le tissu idéalement de soie ou de coton et n’ayant pas subi aucun traitement. Quand le tissu est plongé dans la teinture, les parties protégées par l’élastique ou le fil vont alors conserver leur couleur d’origine et permettre d’obtenir des dessins uniques.
Source texte https://www.magaweb.fr